test burnout paradise





                                                                                                                  

   * Etat : Disponible
    * Développeur :Criterion Studios
    * Distributeur :Electronic Arts
    * Thème :Automobile
    * Genre :Course
    * Nb de joueurs :1 à 8Online Oui

    * 24/01/2008
    * 22/01/2008
    * 2008





                                         [sommaire]

                                : Présentation, Concept
                                : Collisions, Réalisation, Conclusion

Après avoir ébloui la Playstation 2 avec entre autres des graphismes solides et des sensations folles, Burnout tente de prolonger l’expérience sur les plateformes de nouvelle génération, en nous proposant une balade dans les rues de Paradise City.

Lorsqu’on nous annonce un Burnout sur Playstation 3, on s’attend à quelque chose de grand, de magnifique. On imagine des rues pleines d’automobilistes aux conduites variées, parfois folles. On pense à la tôle qui se froisse, parce qu’on y conduira vite et mal. Le tout dans des véhicules dont la conduite se fait avec les tripes.Paradise CityBurnout, dans sa nouvelle édition, change légèrement les habitudes en reprenant ce que presque tous les autres jeux de course arcade ont fait: fini la carte, bonjour Paradise City. Ainsi, on se retrouve parachuté dans une ville vaste avec ses immeubles, ses collines, ses ponts, son port et ainsi de suite. Il y en aura pour tous les goûts, même si les variations entre chaque coin de cette ville ne sont pas transcendantes. Bien sûr, comme il s’agit d’un Burnout, on ne sera pas seul puisque le trafic est constant. Et pour les amateurs d’acrobaties, la ville regorge d’éléments permettant toutes les folies du monde, comme des tremplins de tailles diverses, certains permettant même de faire des vrilles avec son véhicule. Et ce n’est pas tout. Beaucoup de raccourcis sont disponibles, dont il suffira de forcer l’entrée pour les emprunter. Sans parler des anciennes voieries propices à d’ahurissantes pointes de vitesse.



On l’aura compris, on a de quoi faire, et l’arrivée de Paradise City ne semble pas altérer l’esprit Burnout, même si cela implique bien évidemment de multiples changements. Premièrement: comment lancer les diverses épreuves maintenant que l’on se balade en ville ? Ici, les développeurs n’ont pas intégré ce nouvel environnement juste pour faire beau ou pour faire comme les autres. Le jeu est entièrement basé dessus. Ainsi, on pourra trouver à chaque feu tricolore une épreuve à réaliser.LibertéLes épreuves proposées par Burnout Paradise ne sont pas différentes de celles des précédents opus. Aux courses traditionnelles, viendront se mêler les épreuves de takedown, où il faudra envoyer dans le mur tous vos adversaires, à l’inverse de la traque, ou cette fois c’est eux qui voudront vous mettre en pièces avant votre arrivée à destination. On trouvera également des épreuves de vitesse, où il faudra se rendre à une destination précise dans un temps donné, et enfin un mode stunt qui comme son nom l’indique demande au joueur d’amasser un maximum de points, en enchaînant les sauts, vrilles, dérapages et autres acrobaties. La principale différence vient de l’exploitation de Paradise City. Oublions les murs avec des flèches jaunes qui nous limitent au circuit. Ici, non seulement la course se fait directement de là où l’on se trouve, mais en plus de cela la direction à prendre pour aller du point A au point B est totalement libre. Ainsi, le choix du trajet fait désormais grandement partie de nos chances de réussite. Au départ, certains seront probablement perturbés par la multitude d’embranchement et le manque d’indications à l’écran, qui se résument à une boussole et une carte dont l’échelle est limitée. Il est toutefois possible de faire pause pour regarder la carte complète de la ville et suivre la bonne route. Mais ce serait aller à l’encontre de l’esprit de liberté voulu par ce nouveau volet. Profitez-en, et tentez de vous rendre à destination avec votre instinct. Sensations garanties puisque, plutôt que de remporter simplement la course en allant plus vite que les autres, on prend le risque de se tromper de chemin, de devoir faire demi-tour, et avoir alors à rattraper son retard. Un ajout considérable au challenge à la base peu élevé, qui s’estompera toutefois au fil des parties, lorsque l’on commencera à avoir Paradise City dans la peau.





Il y a évidemment une progression au fil de vos victoires. Vous commencerez le jeu avec un permis de niveau minimum, et chaque victoire vous permettra de vous hisser au niveau des meilleurs conducteurs de la ville. Mais ce n’est pas tout, puisque sans véhicule, un pilote n’est rien. On commencera avec une voiture que l’on aura ramassée à la casse et qu’il faudra réparer, en passant par le garage, car elle sera dans un piteux état. Et ce sera la même chose pour toutes les suivantes, pour une simple raison: au fil des victoires, lorsque l’on passe au niveau suivant du permis par exemple, on aura un défi à relever. Un autre conducteur se balade en ville et pour avoir son véhicule, il suffira de l’envoyer dans le mur, pour le récupérer ensuite à la casse. Excellent, d’autant plus que l’on ne connaît pas sa position dans Paradise City et que la rencontre se fera au hasard. Il ne faut donc pas le traquer, même si cela est une possibilité, mais profiter du jeu en gardant l’œil bien ouvert pour ne pas le manquer s’il passe à coté. En tout, on pourra récupérer à la casse près de 75 véhicules, avec chacun des caractéristiques différentes. Il y a en effet plusieurs catégories: on aura les bolides dédiés à la vitesse, ceux plus solides mais moins maniables, dédiés aux takedowns, ou à l’inverse, des véhicules conçus pour réaliser toutes sortes d’acrobaties. Le choix se fera ainsi en fonction des goûts et des épreuves à disputer.













Comme dit plus haut, il faut emmener notre tas de ferraille au garage pour lui redonner une seconde vie. Il suffit d’y passer sans s’arrêter. Même chose avec les stations services par exemple, qui nous remplissent notre jauge de boost, ou encore les ateliers de peinture, si jamais l’on se lasse de la couleur de notre bijou. Tous ces éléments sont évidemment exploitables durant la course, et ne coûtent rien puisqu’il n’est pas question d’argent dans Burnout. Il n’y vraiment pas de temps mort entre chaque action. On est en totale liberté dans la ville, sans la moindre coupure.
ChocS’il y a bien un point qui a fait la renommée de Burnout, c’est la gestion des collisions, tout à fait remarquable. Ici, se prendre un mur ou un véhicule de plein fouet provoque le froissement de la tôle et la mort subite du véhicule. Si le choc est moins brutal, on pourra repartir aussi sec, mais un passage au garage s’impose. Dans les précédents volets, il y avait un mode Crash qui permettait de profiter de la gestion des collisions en nous envoyant à toute vitesse dans un carrefour bondé de véhicules. Ici, oublions ce mode pourtant amusant. Si auparavant, on envoyait son véhicule en le faisant cogner à l’endroit qui nous paraissait le plus propice au carambolage, avant de le faire exploser judicieusement et admirer le spectacle, désormais c’est dans la ville, à l’endroit de notre choix, que l’on peut déclencher ce mode, appelé Showtime. Dans le fond, c’est bien plus intéressant ainsi, mais le problème vient de la mise en application. On peut donc, au cours d’une balade, décider d’appuyer sur le champignon, foncer dans un carrefour et enclencher le mode, avant ou après le choc. Mais là, au lieu d’admirer le travail, on pourra par impulsions faire rebondir notre voiture autant de fois que l’on a de réserve de boost, sachant que celle-ci se remplit un peu à chaque choc. On peut donc rester un long moment, à bondir et bondir encore, vers d’autres véhicules jusqu’à l’autre bout de la ville. C’est plutôt bizarre, et le contrôle de la voiture pendant ces bonds l’est tout autant. Pas convaincu.















Si la liberté proposée semble avoir eu un effet étrange sur le mode Crash, il en est tout autre du jeu en ligne. Imaginez-vous dans votre véhicule, en train de vous balader tranquillement dans Paradise City. Et la par simple pression de la flèche directionnelle droite, sans chargement, sans que rien ne viennent perturber votre promenade, vous voila en ligne, avec jusqu’à 8 autres joueurs. On peut alors lancer une course qui se traduira en défi, ou encore proposer un challenge parmi la multitude de choix proposés, comme réaliser le plus long dérapage, le saut le plus long, le plus grand nombre de vrilles, etc. On peut rester là à jouer comme si on était en solo, mais avec d’autres gaillards. Si l’on veut reprendre son jeu en solitaire pour progresser, et acquérir d’autres véhicules avant d’y retourner, une simple pression à droite, et hop, toujours sans transition, les autres joueurs disparaissent de la carte. Terrible !Techniquement cleanOn aurait pu, avec le passage sur la Playstation 3, s’attendre à des graphismes fous, surtout en ayant en mémoire la beauté des volets Playstation 2. Si le jeu est vraiment joli, avec une ville d’une taille convenable, des décors bien réalisés, des collisions gérées d’une main de maître sur des véhicules magnifiquement modélisés, le jeu n’est finalement pas si impressionnant que ça. Ce n’est rien de plus que ce à quoi Burnout nous avait habitué, et la transition se fait plutôt dans la douceur. Le jeu fait presque trop propre, avec toutefois un atout de choc: une fluidité optimale. Dans un autre registre, on aurait aimé voir une ville plus vivante. Je ne parle pas là de piétons, mais d’éléments du décor plus interactifs, des automobilistes à la conduite plus variée, avec son lot de dangers publics, sans parler des immeubles, qui ne sont là quasiment que pour faire beau dans le décor.














Ce qui ne change pas par contre, c’est la qualité sonore du titre. Que cela soit au niveau musical, avec une bande son toujours aussi complète, ou lors des collisions, des dérapages et autres folies, on sera accompagné par des sons de qualité. Rien à dire de ce coté.
























Pour conclure, on peut parler de Burnout
Paradise comme d’une suite qui s’en sort dignement. Le fun est là, avec la nouveauté apportée par Paradise City et toute la liberté qui en découle. Ajoutez à cela une proposition graphique de qualité sans toutefois nous éblouir, et des épreuves à foison, sans parler du jeu en ligne qui vient sublimer le tout. On notera quelques égarements notamment avec le Showtime qui plaira toutefois à certains d’entre nous, et un challenge loin d’être mirobolant. C’est surtout l’absence de multijoueur en local qui parait le plus absurde, même si l’on peut aisément imaginer la difficulté d’afficher à l’écran deux fois la ville. Cela demanderait soit de retravailler Paradise City pour que cela soit jouable dans de bonnes conditions, soit de mettre à disposition des courses au parcours limité, ce qui ne colle pas avec le chemin pris par le jeu. Mais pour peu que l’on aime la vitesse, et se prendre pour un Jedi de la route en évitant au maximum le trafic, ce nouveau volet pose de nouvelles bases qui semblent le rapprocher de ce qui fit sa renommée.





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